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Or de Question, on veut une vraie Loi Climat !


1/ Partager la vidéo

Informations sur l'orpaillage légal ci-dessous

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2/ Signer la pétition


3/ Lettre à envoyer au gouvernement

 

Monsieur le Président,

Suite aux fortes mobilisations contre le projet “Montagne d’or”, le collectif Or de question et les membres de la Convention citoyenne pour le climat ont exprimé leur souhait de voir ce type d’industrie extrêmement polluante et néfaste pour le climat et la biodiversité bannie une bonne fois pour toutes de notre territoire amazonien. 

Selon vos propres mots le projet “Montagne d’or” est « incompatible » avec les exigences environnementales de votre gouvernement. Et en effet, le secteur de l’industrie minière est incompatible avec les engagements de l’Accord de Paris, avec ses objectifs en matière de protection de la biodiversité, en particulier du fait de la richesse biologique extraordinaire dont regorge l’Amazonie française. 

Les mines industrielles d’or ont été et sont encore aujourd’hui à l’origine d’impacts humains et environnementaux graves, souvent irréversibles. Le Brésil, pays frontalier de la Guyane, peut en témoigner avec son « accident » en 2015, rupture de barrages de Bento Rodrigues considérée comme l’une des pires catastrophes écologiques.

Production d’électricité par des centrales thermiques au fioul, transport routier polluant, déforestation liée à l’installation du site et à la construction de routes... L’impact de l’industrie minière sur le climat et la forêt est délétère. Or, la forêt de Guyane est très importante car avec sa biomasse considérable, elle absorbe 50% de carbone de plus que les autres surfaces boisées. En cas de destruction de ces forêts, le carbone est à nouveau libéré sous forme de gaz à effet de serre. Pour le respect des engagements climatiques, il est donc absolument essentiel de protéger notre forêt amazonienne.

 

Les projets d’exploitation minière industrielle sont manifestement incompatibles avec le respect des engagements français en matière de réduction des GES de 40% d’ici à 2030. 

 

Déjà mutilée par les exactions des milliers d’orpailleurs illégaux présents sur le territoire, la forêt de Guyane française doit être préservée d’autres atteintes à son intégrité, car elle constitue notre meilleur atout contre le réchauffement climatique. À elle seule, cette forêt stocke plus d’un milliard de tonnes de carbone. 

Si “Montagne d’or” est véritablement abandonnée pour des raisons écologiques, alors tout nouveau projet du même type doit l’être également. C’est pourquoi il est temps de tourner la page de l’industrie minière. 

A ce jour, près de 360 000 ha de forêt primaire sont menacés par les multinationales de l’industrie minière. De nombreux projets miniers, de l’envergure de la Montagne d’or, pourraient voir le jour si un coup d’arrêt n’est pas décidé. De la même façon que la France a adopté un moratoire sur l’exploitation d’hydrocarbures via la loi Hulot en 2017, il convient de mettre fin à l’exploitation minière industrielle en Guyane afin de protéger efficacement le climat et la biodiversité ainsi que notre avenir et celui des générations futures.

 

Nous réclamons qu’il soit mis définitivement fin à l’industrialisation de la filière aurifère dans notre seule forêt tropicale humide. Nous ne pouvons plus accepter de détruire une partie de l’exceptionnelle biodiversité guyanaise et de prendre le risque d’accidents majeurs pour l’extraction d’une substance dont l’utilité sociale et industrielle est négligeable aujourd’hui puisque nos besoins essentiels pourraient être couverts grâce au recyclage. Voilà l’avenir ! 

Par ce message, je souhaite manifester mon soutien aux revendications du collectif Or de question et à la Convention citoyenne pour le Climat. 

Je demande en conséquence l’arrêt immédiat des divers projets de méga-industrie minière en fixant dans la loi Climat des critères légaux visant à proscrire le développement de ce type de projet en Guyane ainsi que l’interdiction du cyanure actuellement utilisé sur le territoire pour traiter l’or et dont la dangerosité est avérée. 

Il est temps d’orienter l'économie guyanaise vers un développement écologiquement et socialement soutenable.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mon profond respect.

 

Proposé par Mme Calmet Marine : Juriste chez Wild Legal


4/ Je participe à une Marche pour le Climat


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Février 2021 

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